Pièce (Arbre Chauffage)
Sommaire
1 Généralités
La visualisation des déperditions proposée ici permet une vérification du calcul des déperditions pièce par pièce et d'en modifier éventuellement certain point.
2 Hypothèses
Les données génériques reprennent les données par défaut du projet que l'on peut forcer si on le souhaite avec :
- les flèches permettant de passer de pièce en pièce
- le nom du local,
- la présence ou pas d'un émetteur (les pièces sans émetteur ont leurs noms en transparence)
- la température intérieure
- la surpuissance de l'émetteur en W/m²
- la correction de puissance en %
- la puissance de chauffage corrigée en temps réel
- les températures mitoyennes, rendement d'échangeur de vmc et surpuissances définis dans projet.
Toutes ces valeurs peuvent être ajustées pièce par pièce en décochant "par défaut".
Le bilan des déperditions ne prend pas en compte les équipements de ventilation définis pour le calcul réglementaire RT2012. Ils doivent être redéfinis pièce par pièce. |
Pour que le calcul des déperditions par pièce soit correct, il faut rentrer les dispositifs de ventilation de toutes les pièces. Le bilan de puissance de chaque pièce est corrigé en fonction du bilan aéraulique global du bâtiment.
Il est possible de travailler suivant deux paramétrages différents (choix effectué au niveau projet de l'arborescence) :
- "Ancien mode : entrée manuelle des données de ventilation" : les débits d'air de soufflage, d'extraction et les entrée d'air seront à saisir par pièce (l’efficacité de l'échangeur de chaque pièce n'est paramétrable que dans la mesure ou un débit de soufflage est renseigné).
- "Nouveau mode : utilisation des bouches et entrées d'air" : le paramétrage pris en compte sera alors celui affecté aux équipements (ventilateurs et bouches/entrées d'air des pièces).
3 Températures mitoyennes
Le schéma ci-dessous présente les différentes températures mitoyennes (ou adjacentes) pouvant être utilisées pour chaque pièce d'un projet de logement.
L'affectation de la température extérieure ou de la température "autre bâtiment" est effectué automatiquement à partir de la saisie.
La température des autres bâtiments est utilisée lors de la définition d'un contact mitoyen avec un coefficient "b" nul.
Dans le cadre du calcul des déperditions, on considère que le bâtiment peut ne pas être chauffé et qu'il se trouve à une température "moyenne annuelle" suivant l'exemple ci-dessus.
Si le projet possède des espaces tampons (dessinés ou non) définis avec un coefficient "b" < 1, la température mitoyenne est automatiquement calculée.
Pour les parois en contact avec le sol (ou terre plein), la conductivité est calculée suivant la norme EN12831 (§7.1.3).
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La température "Pièce chauffée" n'apparaît pas sur le schéma ci-dessus, car elle est uniquement utilisée pour calculer les déperditions par renouvellement d'air. Elle représente la température du flux d'air entrant dans la pièce qui provient des autres pièces du bâtiment. |
4 Déperditions surfaciques et linéiques
Toute les parois de la pièce sont reprises ici avec leur température adjacente. Si celle-ci est égale ou supérieure à la température intérieure, aucune déperdition n'est comptabilisée.
2 pièces d'un même bâtiment peuvent être considérées comme étant dans une même partie ou non. De fait, la température mitoyenne et les déperditions en seront affectées.
Exemple: comme illustré plus haut, 2 pièces de 2 appartements distincts sont considérés comme étant 2 parties de bâtiment.
Il est possible de visualiser le détail des déperditions d'une paroi en cliquant sur la croix verte.
5 Déperditions volumiques
La saisie est commune au calcul de dimensionnement de chauffage et de dimensionnement de climatisation.
Les déperditions volumiques sont décomposées en 4:
5.1 Les déperditions par infiltration
Elles sont calculées sur la base d'un coefficient d'exposition proposé suivant la norme.
Par défaut, une exposition de type "modérément abrité" est prise en compte. Il est cependant possible de décocher "défaut projet" pour forcer le coefficient d'exposition souhaité.
Un facteur 2 est introduit dans le calcul parce que la valeur de n50 est donnée pour le bâtiment entier. Le calcul doit prendre en compte le cas le plus défavorable, dans lequel tout l'air d'infiltration entre sur une seule face du bâtiment.
Suivant le § 7.2 de la norme EN 12831, en l'absence de système de ventilation, il vous faut retenir le calcul des déperdition par renouvellement d'air qui donne la valeur maximale entre :
Pour prendre en compte ce débit d'air hygiénique, il est alors possible de forcer le coefficient d'exposition à 1. Dans ce cas, le coefficient multiplicateur x2 n'est plus pris en compte. Il est possible de se baser, par exemple, sur les débits fournis par la norme : Cette valeur issue de la norme sera alors à saisir dans la case correspondant au N50 . |
5.2 Correction de hauteur
La correction de hauteur est réalisé via la prise en compte d'un coefficient issu de la norme EN 12831. Cette correction de hauteur est calculée automatiquement par le logiciel mais peut être modifiée manuellement.
5.3 L'air introduit
Il correspond au débit par les bouches de soufflage d'air neuf de la pièce corrigé éventuellement par le rendement de l'échangeur double flux.
5.4 La compensation de l'extraction (les entrées d'air)
Un bilan de l'ensemble des bouches d'extraction et de soufflage du bâtiment est effectué. Sur cette base, si le débit extrait est supérieur au débit soufflé, la différence entre extrait et soufflé doit être compensée par les entrées d'air et défaut d'étanchéité du bâtiment. Ce débit compensé est réparti sur chaque espace du bâtiment à partir de la perméabilité (entrées d'air et défaut d'étanchéité) de chaque espace rapporté à la perméabilité du bâtiment entier.
La compensation de l'extraction est donc calculée sur la base de l'ensemble des entrées d'air, perméabilité et des débits extraits et soufflés du bâtiment. Le bilan global des déperditions est ainsi finalisé uniquement lorsque tous les équipements de ventilation des pièces ont bien été définis.
Une entrée d'air donne généralement sur l'extérieur. Si l'entrée d'air donne sur un espace tampon, il est possible d'affecter un Contact_mitoyen coefficient b qui correspond à un coefficient d'atténuation équivalent à celui que l'on utilise pour les contacts (Suivant les règles Th-U Fascicule 1 - §4).
5.5 L'air adjacent
Lorsqu'une pièce est chauffée à une température supérieure des pièces adjacentes appartenant à la même partie de bâtiment et que cette pièce est en dépression, il faut alors remonter la température de l'air transitant depuis les espace mitoyens.
Exemple : Le chauffage d'une salle de bain peut être dimensionné pour 21 °C contrairement au reste du logement dimensionné pour 19 °C. L'arrivée d'air depuis les espace mitoyen permettant de compenser la dépression générée par le système de ventilation doit être chauffé de 19 °C à 21 °C.
5.6 Outils d'assistance
Les débits d'air des bouches de soufflage, d'extraction ou des entrées d'air peuvent être récupérés à partir des équipements utilisés dans le calcul réglementaire ou alors calculés à partir des débits proposés dans "valeurs" :
La Norme EN12831 et son complément national indique ceci :
Dans l'outil "Valeurs", nous proposons des valeurs issues de la réglementation hygiénique.
Vous êtes cependant libres d'ajuster ces débits suivant l’interprétation que vous faites de cette norme EN12831 et suivant les valeurs des avis techniques.
6 Usage
La fonction d'usage des pièces est explicité ici dans le manuel.